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 Les métiers de la bourse : Le Trader

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Pelican



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MessageSujet: Les métiers de la bourse : Le Trader   Mer 28 Avr 2010 - 0:25

Définition trader :
Un trader est l'opérateur de
marché spécialisé dans la spéculation est appelé trader. Son activité
consiste à acheter à bas prix une devise, une obligation, une action
voire une option dont il anticipe la hausse et à les vendre lorsqu'il
anticipe leur baisse.

  • Un
    trader s'exerce dans les salles de marchés des institutions bancaires ou
    boursières. L'activité implique l'utilisation permanente du téléphone,
    télex, ordinateur et de systèmes d'informations informatisés. Le niveau
    sonore de l'environnement de travail et le type d'opérations à réaliser
    le plus souvent avec rapidité peuvent engendrer une pression constante.

  • Le trader négocie des valeurs, au service d'une grande banque ou
    d'une société de Bourse
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Pelican



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MessageSujet: Re: Les métiers de la bourse : Le Trader   Mer 28 Avr 2010 - 0:26

Comprendre le métier de trader :




  • Trader:
    le métier
  • Devenir
    trader, finir trader
  • Le
    quotidien du trader
  • Les
    traders, quel avenir ?
  • Pour aller
    plus loin










Trader, l'intitulé fait rêver certains. Mais des images d'Epinal à la
réalité il y a souvent un grand pas. Il est pourtant possible de
démystifier certaines croyances sur ce métier hors norme, qui n'en reste
pas moins celui d'un employé de banque. Comment devient-on trader ?
Quel est son rôle ? Comment travaille-t-il au quotidien ?
Trader: le métier


Pour comprendre le métier de trader, il faut d'abord savoir ce qu'est
une salle de marché. Rappelons qu'à l'origine, le rôle d'une banque dit
de « désintermédiation » est la mise à disposition a priori gratuite se
son expertise au service de ses clients. Alors comment réalise-elle des
profits ? C'est que parallèlement une banque utilise son expertise pour
son propre compte. Tous les profits proviennent de la volatilité des
actifs financiers, qu'on appelle plus simplement le risque. C'est en
prenant des risques que la banque gagne (ou perd parfois) de l'argent.
Le rôle du trader est là. Il a deux fonctions principales, qu'il peut
exercer simultanément ou non : gérer le risque et spéculer. Ces deux
rôles traversent toute sa profession et selon le dosage respectif de
l'un ou l'autre, il portera différents noms.
[Vous devez être et pour voir cette image]Traditionnellement, une
salle de marché s'organise comme un tableau à double entrée,
verticalement et horizontalement.
La classification verticale est celle qui sépare les produits traités. Ils sont nés de 5 types de
risques, qu'on appelle les sous-jacents. Ces sous-jacents sont les
suivants:
Le risque de crédit : le risque naît
de la probabilité d'une entreprise ou d'un Etat à faire défaut sur sa
dette. Le produit traité est similaire à une assurance qui protège son
acheteur d'un défaut éventuel, c'est-à-dire d'un évènement qui ferait
que l'entreprise ou l'Etat se verrait dans l'incapacité d'honorer sa
dette. L'acheteur de cette assurance est donc une personne qui possède
une créance sur l'entreprise ou l'Etat concerné. Le trader donne un prix
à cette assurance en fonction du risque encouru. Par exemple la Russie a
plus de chance de faire défaut que les USA donc l'assurance sur sa
dette est plus chère. Ensuite, en fonction des conditions économiques ou
politiques, le prix de l'assurance varie. On dit que la « qualité de
crédit » varie. Et selon le prix auquel l'assurance a été vendue ou
achetée, le trader réalise une perte ou un gain. Ces produits sont les
plus récents sur le marché et sont ceux qui se développent le plus vite.
Ce sont aussi ceux qui ont le plus d'avenir.
Le risque de taux (« fixed income ») :
le risque naît du mouvement des taux d'intérêts, qui sont décidés par
les banques centrales. Si vous empruntez à 5% aujourd'hui pour un an et
que soudainement la banque centrale décide de baisser ses taux à 4% par
an, vous ne pourrez re-prêter votre argent qu'à 4%. Vous aurez donc
perdu de l'argent. C'est le deuxième marché le plus important du monde
en terme de volume. Un contrat portant sur un nominal de plusieurs
centaines de millions de dollar ne pose pas de problèmes. On l'appelle
le « fixed income » ou marché de la dette. On traite sur ce
marché principalement des swaps et obligations. C'est le marché le plus
technique mathématiquement et là où on trouve généralement les
ingénieurs.
Le risque des actions (« equity ») :
c'est le risque le plus connu. Il est lié aux activités des
entreprises. C'est un petit marché comparé au marché de la dette. Des
échanges de nominaux de l'ordre du million de dollar constituent la
norme.
Le risque de change (FX) : c'est le
risque lié aux taux de changes. C'est le marché le plus important du
monde avec un volume journalier de 2.000 milliards de dollars, en
constante augmentation.
Le risque des matières premières :
petit marché comparé aux changes ou à la dette, mais en pleine expansion
aussi, le risque est lié au prix des matières premières.
Horizontalement, la salle est séparée en quatre branches
principales, qui séparent les fonctions
entre traders.
Deux catégories principales distinguent la filiale des produits
structurés de celle des produits de bases (swaps, actions, change etc.)
dits produits « vanilles ».
Le « market maker » :
travaillant sur les produits de bases tels que le spot (cours des
devises) le « cash action », les obligations d'Etat etc. le market
maker
ne fait que répondre aux clients en cotant des prix à double
sens, un prix où il est d'accord pour acheter et un autre prix où il
est d'accord pour vendre. Les positions qu'il tient sont la conséquence
des deals qu'il réalise, et il doit toujours couvrir ces positions, tout
en essayant de réaliser un profit. Mais le market maker n'est
pas censé spéculer. Il doit respecter des limites de positions
strictes. Le plus souvent les jeunes recrues commencent par un poste de market
maker
, qui leur permet d'appréhender le marché en prenant peu de
risque.
Le trader de produits vanilles : les
produits vanilles sont ceux qui génèrent le plus de revenus dans la
salle. Mais ces profits ne représentent plus que 60% du total et sont en
constante diminution, concurrencés par les produits structurés. Les
revenus ne proviennent que très peu des marges (même s'il en y a), et
beaucoup plus des activités de spéculation. Par exemple, un deal de 100
millions d'euros de swap rapportera peut-être 5000 euros de marge. Les
profits proviennent généralement de la spéculation. Le cours de l'or
va-t-il monter ou descendre ? La Réserve Fédérale américaine
montra-t-elle ces taux au prochain meeting ? etc. Par trader, les
revenus sont très variables selon l'activité. De quelle devise
s'occupe-t-il, quel marché, quelle région du monde mais surtout est-il
un bon spéculateur ou non ? Et a priori pas besoin de diplôme,
les recrues étant le plus souvent des jeunes de 20 à 23 ans sans
expérience mais enthousiastes, que la banque éduque à ses propres
modèles parmi les professionnels.
Le trader de produits structurés :
les produits structurés sont les plus à la mode en ce moment et les
profits qu'ils représentent sont en forte hausse sur les dernières
années. Ces produits proposent souvent une indexation complexe de la
rentabilité sur différents produits vanilles. Les profits générés
proviennent alors des marges prises par la banque lors de la
transaction. Comme il est généralement difficile de donner un prix avec
certitude à des produits exotiques (puisque généralement ils n'existent
pas encore), et qu'il n'y a aucune liquidité dans le marché pour les
couvrir parfaitement (ils sont souvent émis à l'unité), ces marges sont
importantes voire monumentales. Ce sont de purs gestionnaires du risque,
ils ne spéculent pas puisqu'un seul deal peut rapporter parfois 500.000
euros. Cette branche emploie le plus souvent d'anciens chercheurs de la
banque ou des jeunes diplômés destinés à le devenir et qui ont une
inclination pour les affaires. Un diplôme de l'X puis un passage par
certains DEA parisiens est la norme.
Le « proprietary trader »
(« prop trader ») : privilégiés de la banque, les prop traders
ont carte blanche pour spéculer avec les capitaux bancaires sur tous les
marchés. A l'opposé du market maker , il ne cote pas les
clients. Métier à haut risque mais l'un des mieux rémunérés au monde, il
donne droit à un pourcentage des gains. Si le trader de produits
structurés peut générer 50 millions d'euros par an, il doit partager les
profits avec les équipes de structuration, vente et recherche. Le prop
trader génère facilement ce profit mais ne le partage avec personne. Sa
position est très convoitée, mais représente une exception en terme
d'âge au sein de la salle puisque les prop traders sont les plus
expérimentés des traders. Une expérience préalable de 10 ans dans le trading
constitue la norme.

Le trader gère donc son book avec une plus ou moins grande liberté.
Les prop traders sont de purs spéculateurs. Les traders de produits
vanilles, ont une position intermédiaire puisqu'une grosse part de leurs
profits provient de la spéculation. Leur travail consiste à coter les
clients, comme des market maker , mais aussi à spéculer sur
leur marché, qu'ils connaissent bien. Généralement leurs positions de
spéculation, qu'on peut à juste titre qualifier positions de prop trading
, surpassent en volume de 5 à 100 fois les positions de market
making.
Les traders de produits structurés occupent aussi cette
position intermédiaire mais génèrent surtout des profits par le market
making
(à travers les marges). Leurs positions de prop trading
sont largement reléguées au second plan et souvent il n'en ont
même pas. Celui qui possède le moins de marge de manoeuvre est le market
maker
. [Vous devez être et pour voir cette image]Haut



Devenir trader,
finir trader



[Vous devez être et pour voir cette image]Disons-le tout de suite, les
processus de recrutement des traders sont très concurrentiels. Les
banques françaises sont les plus pointilleuses sur les diplômes et
certaines beaucoup plus que d'autres. Mais les plus grandes banques du
monde sont toutes anglo-saxonnes (américaines ou anglaises). Et là, la
question des diplômes se pose moins, même si c'est parfois le cas (en
particulier là où il y a des « nids » de français issus des grandes
écoles, ce qui arrive régulièrement, les compétences mathématiques des
français étant appréciées).
Difficile de se prononcer lorsqu'on n'est pas DRH mais ne pas être
passé par une classe préparatoire ni par Dauphine est sans conteste une
barrière. La norme est un diplôme de grande école d'ingénieur (X,
Centrale, Mines-Ponts, Télécom, Sup'Aéro, ENSAE etc.) doublé d'un
troisième cycle financier ou stochastique.
Cela dit, il existe une foule de banques modestes et de maisons de
courtages où certes les profits ne s'élèvent pas à des centaines de
millions d'euros par trader, mais qui offrent aux gens moins diplômés
plein d'opportunités. Il faut aussi souligner que la réussite dans le trading
ne passe pas toujours par les diplômes (ainsi que l'ont bien
compris les banques anglo-saxonnes) mais souvent par un talent propre
aux traders de comprendre le marché et prévoir ses réactions. Cela
signifie que si quelqu'un s'illustre, même dans une petite « boutique »,
il a toutes les chances d'être reconnu puis d'accéder à des capitaux
plus importants. Il ne s'agit en fait pas de cas isolés. Les banques
américaines regorgent de « self-made » prop trader. Néanmoins un critère
fondamental pour réussir dans cette voie des « sans diplômes » est
l'âge. Le plus tôt un trader commence à faire de l'argent, le plus de
chance il aura d'accéder à des fonds importants. Et cela a l'avantage
d'être indépendant de la banque puisque le trader qui brille, brille sur
un marché, pas seulement sur un trading floor .
Cela dit, il y a une autre possibilité assez réputée qui permet
d'intégrer une salle, y compris les salles des plus grandes banques. Si
le candidat a une compétence rare qu'il peut faire valoir sur un floor
, il vaut de l'argent. Un des exemples les plus connus en ce
moment est de connaître les lois coraniques en matière d'investissement
ou parler l'arabe.
Pour les moins chanceux, il reste encore deux voies à explorer. La
première est celle de l'assistant trader. En fait il n'y a pas, à
proprement parler, de poste d'assistant trader. Il s'agit d'un terme
fourre-tout dont le principal avantage est d'attirer les stagiaires.
Mais généralement, il vérifiera les deals et répondra au back office en
cas de problème ; estimera le P&L (« profit and loss ») et en
vérifiera les principaux postes ; mettra à jour les pricers le
matin ; répondra au téléphone ; améliorera des spreads sheets de
pricing , de calcul de risque ou d'historiques ; contrôlera le
risque, les positions ; assurera le lien avec la recherche ; aidera
pendant les grosses journées à coter des produits de base.
Par nature, l'assistant trader est destiné à devenir trader (sauf
dans certaines banques bien déterminées). Simplement il n'a pas les
moyens d'être embauché directement donc les exigences en terme de
diplôme sont assez comparables, même si légèrement inférieures. Il
occupe cette position intermédiaire parce qu'on souhaite le tester, que
ce soit en stage long ou court, en VIE. Mais cela ne change rien
fondamentalement, car il est par définition assis entre deux chaises. Ce
qui est important est que les traders aient conscience de ce qu'il est
destiné à devenir. En tous les cas, comme toute personne en qui on place
de l'espoir, l'objectif est qu'il se forme. On lui laisse donc un degré
de liberté : rotations et rencontres avec des traders d'autres desks
etc.
La seconde voie est celle du middle , back office
ou risk management , mais le cadre est différent. Les
exigences en terme de diplôme sont plus raisonnables. Mais surtout
rentrer dans un tel service signifie souvent accepter une embauche et
s'engager pour plusieurs années (de 3 à 5 ans minimum). Pour cette
raison l'âge joue donc ici aussi un rôle prédominant. Or le plus tôt on
devient trader, le mieux c'est. La personnalité, la réactivité,
l'intelligence, les ambitions, la rigueur, tout chez l'aspirant trader
devrait démontrer qu'il est prêt à passer de l'autre côté du rideau.
C'est dans doute plus difficile dans les banques françaises que dans les
banques anglo-saxonnes où le mérite occupe une place importante (Cf.
Nicolas LEESON de la Baring's). En fait, dans la course au front office,
les gens du back et du middle sont troisièmes sur la
liste après les graduates et les assistants traders mais les
postes à responsabilités dans le middle, le back office et le risque
existent et sont très bien rémunérés. D'ailleurs, comme ce ne sont pas
les plus sexy, ils ont tendance à avoir le vent en poupe, notamment au
niveau salaire.
La voie royale est de postuler online sur les sites
Internet des banques à travers leur système de recrutement normalisé,
pour intégrer les très coûteux « graduate programme »,
couveuses pour jeunes diplômés où se trouvent les traders, vendeurs,
structureurs, chercheurs, qui sont aussi les futurs dirigeants de la
banque.
Quoi qu'il en soit obtenir un stage vers l'âge de 22 ans est la clé
pour la suite, et ce n'est pas ce qu'il y a de plus difficile à faire.
Des personnes sans talent particulier sont parfois acceptées dans les
salles des plus grosses banques du monde simplement parce que le
recrutement est décidé par les DRH, dont les critères ne sont pas
toujours ceux auxquels on s'attend.
Enfin quelle que soit la voie empruntée, le trader, plus que
n'importe qui dans la salle, doit avoir cette double capacité à traiter
des questions techniques et économiques. Avoir un cursus mathématique ne
suffit pas d'où la nécessité de faire un 3 ème cycle financier, ou au
moins de faire preuve d'une vraie culture économique et financière
(lecture du Hull, des journaux, conscience des questions de fond en
finance, connaissance des principaux produits dérivés et des principes
pour les pricer , connaissance des problématiques d'actualité
et de fond, du fonctionnement du système monétaire et des principaux
acteurs du système capitaliste, connaissance de l'actualité des
entreprises françaises et multinationales).
A la fin de sa carrière, la reconversion d'un trader est difficile en
dehors de la salle de marché, car le métier est excessivement
spécialisé. Les salaires constituent aussi une compensation pour cet
état de fait et beaucoup de traders prennent leur retraite 10 à 20 ans
après leurs débuts. Une minorité de traders stars passionnés, réputés
pour leurs talents chez les clients lancent leur propre fonds
d'investissement. Une des exigences pour lancer son fonds est l'apport
en capitaux propres, de plusieurs dizaines de millions d'euros au
minimum. [Vous devez être et pour voir cette image]Haut



Le quotidien
du trader



[Vous devez être et pour voir cette image]Regardez un trader
travailler, et vous vous demanderez si tous ces obstacles sont
justifiés. Car la pratique est simple. L'activité quotidienne du plus
courant des traders, le trader de produits vanilles, repose sur trois
piliers : l'information, l'intuition et la technique. Le premier occupe
l'essentiel de ses 8 ou 9 écrans. Les systèmes tels que Reuters ou
Bloomberg délivrent en continue l'actualité du monde. Le trader est la
deuxième personne avertie sur terre après le journaliste lui-même.
L'information délivrée n'est presque pas traitée mais délivrée dans sa
forme la plus épurée : une succession de dépêches, qui arrivent toutes
les 3 secondes en moyenne. 99,9% de cette information est inutile car
elle ne concerne pas le trader. L'important est donc de regarder l'écran
et savoir trier ce qui est intéressant de ce qui ne l'est pas. Dans
cette information il y a aussi des annonces qui tombent à des horaires
prévus tels que les résultats d'entreprises ou les statistiques
nationales. Et il y a enfin les annonces orales, le plus souvent de
choses qui ne sont pas affichées à l'écran, prononcées dans les
« boîtes » (le dealerboard du trader) reliés aux courtiers.
Lire l'information est ce qui occupe 45% du temps de travail.
Une autre part importante de son temps de travail est l'observation
du marché et l'intuition. Il s'agit encore d'information, mais celle-là
est interprétée à titre personnel par le trader. En observant les prix,
leur mouvement, la liquidité du carnet d'ordre, c'est-à-dire l'ensemble
des signes qui constituent le « price action » le trader se
forge une conviction personnelle sur où va probablement le marché. C'est
le travail de l'intuition, et cela occupe aussi 45% de son temps de
travail.
Les 10% restant sont consacrés au market making , qui est
sans doute la partie la moins intéressante et la plus répétitive du
métier. Coter des clients consiste à utiliser une spreadsheet Excel
équipée des bonnes fonctions qu'on appelle « pricer » et qui
a été inventée par la recherche quantitative, la calibrer pour qu'elle
corresponde au marché et appuyer sur F9 chaque fois qu'un client demande
un prix. [Vous devez être et pour voir cette image]Haut



Les traders, quel
avenir?



Une évolution récente parallèle et induite par l'importance
grandissante des produits exotiques est que l'une des deux fonctions du
trader prend peu à peu le pas sur l'autre. La fonction d'ingénieur du
risque, celle qui est mécanique et où les raisonnements académiques
jouent un rôle important, éjecte de plus en plus la fonction plus
intuitive de spéculation. Cette partie du métier est celle qui est
risquée, puisqu'elle fait de l'argent sur les mouvements stochastiques
du marché. Le « cow-boy trader » cède sa place à l'ingénieur financier,
nouveau genre de trader, moins schizophrène que son ancêtre et qui
s'éloigne définitivement du personnage d' American Psycho . Ce
nouveau trader s'occupe de la part déterministe du marché et partage ses
profits avec les équipes de vendeurs, structureurs et chercheurs.
L'ancien trader est assertif, possède une excellente intuition, est
toujours sûr de ce qu'il veut et a une grande conscience des questions
économiques. Le deuxième est bardé de diplômes, travailleur, rigoureux,
académique.
Ce changement a au moins trois conséquences pratiques dans la salle :
la première est que les prop traders, emblème d'un certain trading ,
et toutes les fonctions qui impliquent les capitaux propres de la
banque, sont de plus en plus rares. La deuxième est la place croissante
qu'occupent les automates de trading . Ils sont une preuve
tangible de l'expulsion progressive du travail stochastique au profit de
la part déterministe du trading . Ainsi Goldman Sachs a
renvoyé récemment l'équipe de traders des dérivés actions de New York
pour les remplacer par des automates. Enfin la dernière conséquence
touche les jeunes diplômés. Le recrutement entre dans un processus
strict, similaire à celui d'un cadre, ce qui n'a pas toujours été le
cas. Certes on a toujours recherché les plus motivés, enthousiastes,
souriants, et assertifs. Mais la technicité, les diplômes et les notes
n'ont jamais joué un rôle aussi important. Il y a 5 ans, selon eFinancialCareer
, seules 24% des banques déclaraient passer par un « graduate
programme » normalisé pour recruter les jeunes. Aujourd'hui,
c'est plus de 75%.
Philosophiquement, on attend maintenant du trader qu'il s'occupe de
tâches davantage à la portée du travail que du don. Et puisque c'est à
la portée du travail, c'est à la portée de tout le monde. Il y a donc un
paradoxe. Les services de ressources humaines exigent plus de concret
lors de l'embauche (diplômes, bonnes notes, stages etc.) mais les
candidats potentiels sont moins nombreux là où pourtant l'inné occupe
une place de plus en plus restreinte. Il y a déjà une stagnation dans
les salaires d'embauches sur ces cinq dernières années, preuve
qu'irrésistiblement, on comprend mieux ce que fait le trader et on le
surveille davantage. Il ressemble alors de plus en plus au cadre sup'
qualifié, et s'éloigne peu à peu du cow-boy solitaire…
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Pelican



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MessageSujet: Re: Les métiers de la bourse : Le Trader   Mer 28 Avr 2010 - 0:34

Types de traders et
trading





L'activité du
trader consiste, en jouant sur des écarts de cours, à gérer du risque
financier, quel que soit le sous-jacent : il doit maximiser son profit
en minimisant son risque.

Le trader se distingue de l'investisseur, dans ce
sens qu'il centre son action sur des écarts de cours plus que sur des
perpectives de rentabilité économique, et cela le plus souvent à court
terme. Ce type d'opération est parfois appelé spéculation financière,
une fonction utile pour assurer la fluidité du marché, même si parfois
le terme est utilisé avec une connotation péjorative.


Les divers types
de traders



On distingue d'abord (voir
section suivante) entre les opérateurs travaillant pour une institution
financière, ou pour une clientèle, et les individuels agissant pour leur
propre compte.


Par ailleurs on les
distingue en fonction de leur horizon d'investissement et de leur mode
opératoire. Sur la base de ce critère, on trouve trois grand types de
traders : Les scalpers, les day-traders, les day-to-day-traders ou swing
traders.

Scalper
Le scalping consiste à ne conserver des positions que quelques
minutes ou quelques secondes. Les scalpers essaient de dénouer
rapidement leurs positions au prix du marché en bénéficiant de fait
d'une faible différence de prix. Les scalpers réalisent de nombreuses
opérations par jour mais la taille des positions est relativement
limitée. Ainsi en réalisant plusieurs opérations pour un faible gain
unitaire, ils sont en mesure de s'assurer des revenus. Il doit savoir
éviter d'être pris par un mouvement contraire a sa position,
généralement en instaurant un ordre "Arrêt" ou "Stop". Les autres
intervenants trouvent toujours une contrepartie grâce aux scalpers.

Intraday
trader / day trader
Les days traders cherchent à anticiper la fluctuation générale
des prix durant une séance et prennent une position acheteuse ou
vendeuse selon leur appréciation. La taille des positions est plus
importante que celle des scalpeurs. Les days traders prennent des
positions différentes durant une séance mais ils annulent toujours leurs
positions nettes avant la clôture des transactions, qu'ils soient
gagnants ou perdants.

Day-to-day-trader / Swing trader
Les swing traders
détiennent de lourdes positions pendant plusieurs jours. Grâce à une
assise financière solide, ces spéculateurs sont capable d'absorber les
fluctuations défavorables à court terme, notamment en payant les appels
de marges et de tenir une position jusqu'au terme.

Le mode de réalisation des opérations de trading

Le passage d'ordres sur le marché peut
s'effectuer de différentes manières : par téléphone, par un système
électronique, ou directement sur un parquet. Le plus souvent, l'ordre
passe par un courtier ou broker. Si aux États-Unis d'Amérique les
bourses à la criée restent relativement nombreuses (NYSE, NYMEX,
CBOT...), ce n'est plus le cas en Europe où les places de marché se
dématérialisent et deviennent exclusivement électroniques (Euronext,
Bourse de Paris, ICE, anciennement IPE).

Les ordres, qu'ils soient
électroniques ou vocaux, ont force de contrat au moment où ils sont
donnés : un trader qui achète ou vend ne peut plus, sauf cas très
exceptionnel, se dédire de la quelque façon que ce soit.

C'est pour cette raison
que les moyens de communication sont sécurisés : lignes téléphoniques
enregistrées, identification des intervenants, etc.
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Pelican



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MessageSujet: Re: Les métiers de la bourse : Le Trader   Mer 28 Avr 2010 - 0:40

Trader
Son rôle est relativement simple. Il doit agir directement sur les marchés financiers
soit pour le compte de la société pour laquelle il travaille (banque, sociétés
d'investissement) soit pour le compte de clients qui peuvent être des particuliers, des
sociétés ou des investisseurs institutionnels.
Le trader a donc pour fonction d'opérer sur les marchés financiers. Toutefois, ses
clients ne le contactent pas directement. Le client donne son ordre au salesman
(commercial) qui essayera d'orienter le client vers tel ou tel investissement. Une fois
l'ordre donné par le client, le salesman le transmettra à son trader qui lui l'exécutera.
Le rôle du trader ne se borne pas à attendre le coup de fil des salesmen. Il peut, et
doit, agir en amont et prévoir ce que souhaiteront les clients. Ainsi il pourra acheter
des titres dans l'attente que les salesmen arrivent à les vendre aux clients. Il se
protège le plus souvent par des instruments de couverture.
Le trader intervient donc entre le salesman qui s'occupe de la "vente" aux clients et le
responsable back-office qui gère en pratique l'exécution de l'ordre et la gestion des
titres par la suite
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Les métiers de la bourse : Le Trader

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